03 Aug
03Aug

Côté libraires


"Dans le rêve de l'arbre creux"de  Agnès Clancier 

Edition : Les éditions du Sonneur

Le résumé : 

Une nuit de janvier 1791, une jeune femme, Elizabeth Murray, s'évade de la colonie pénitentiaire de " Botany Bay ", implantée aux confins de l'Australie par le gouvernement de Londres.
Dans le rêve de l'arbre creux est un roman d'aventures comme on n'en fait plus. Une nuit de janvier 1791, une jeune femme, Elizabeth Murray, s'évade de la colonie pénitentiaire de " Botany Bay ", implantée trois ans plus tôt aux confins de l'Australie par le gouvernement de Londres. Affrontant seule l'immensité du bush et de ce pays encore vierge de toute présence européenne, elle prend rapidement conscience qu'il ne lui sera pas possible de survivre sans le secours de ses habitants. Boire, manger, dormir en sécurité : plus rien n'est donné, tout est à conquérir. Intégrée – non sans mal – à une tribu indigène, adoptant bon gré, mal gré, son mode de vie, ses coutumes et ses rituels, c'est sa propre identité qu'elle finira par interroger, peut-être par découvrir. Tout en guettant les navires qui passent à l'horizon, et sans perdre espoir de revoir un jour son Angleterre natale.
Témoignage d'amitié aux civilisations lointaines et hommage aux récits des grands explorateurs d'antan, Dans le rêve de l'arbre creux est un roman d'aventures comme on n'en fait plus. Entre les lignes, au fil de son écriture délicate, évocatrice, tout à la fois sensuelle et très documentée, Agnès Clancier montre la force de certains liens communautaires ancestraux et, ce faisant, interroge les fondements mêmes de nos sociétés contemporaines.




"Moi, le glorieux" de Mathieu Belezi
Edition : Le Tripode

Le résumé : 

Avec ce nouveau roman, à la fois farce et tragédie, Mathieu nous donne une immense vision de la folie coloniale.
L'Algérie française s'effondre, les fellaghas ont pris les armes et la révolte fait rage : les colons quittent le pays par bateaux entiers. Mais Albert Vandel, le plus riche d'entre eux, refuse l'évidence et décide de rester. Habité par sa folie, fabuleusement vieux et toujours terrifiant, il défie l'apocalypse qui s'annonce. Barricadé dans sa forteresse, entouré de ses derniers fidèles, il décide, coûte que coûte, d'honorer jusqu'au bout sa légende.
Roman de la folie coloniale et de la démesure occidentale, à la fois farce et tragédie, Moi, le Glorieux se présente comme l'un des écrits majeurs de l'auteur révélé par Attaquer la terre et le soleil (Le Tripode, Prix Inter 2023). Cette sarabande du chaos, écrite dans une langue extraordinaire, affirme la place unique qu'occupe Mathieu Belezi dans la littérature française.



"Martin Eden" de Jack London
  Edition : 10-18


Résumé :

Martin Eden, un marin de vingt ans issu des quartiers pauvres d’Oakland, décide de se cultiver pour faire la conquête d’une jeune bourgeoise. Il se met à écrire, et devient un auteur à succès. Mais l’embourgeoisement ne lui réussit pas… Désabusé, il part pour les îles du Pacifique. Ce magnifique roman paru en 1909, le plus riche et le plus personnel de l’auteur, raconte la découverte d’une vocation, entre exaltation et mélancolie. Car la réussite de l’œuvre met en péril l’identité de l’écrivain. Comment survivre à la gloire, et l’unir à l’amour, sans se perdre soi-même ? Telle est la quête de Martin Eden, le marin qui désire éperdument la littérature



"American Mother" de Colum McCann  et Diane Foley
Edition : 


Résumé : Belfond

Comment rester debout face à la violence, à l’horreur ? Comment regarder dans les yeux celui qui vous a enlevé ce que vous aviez de plus précieux ? Comment pardonner à l’assassin d’un des siens ? Comment garder espoir quand tant d’atrocités sont commises au nom de la religion ?
Toutes ces questions qui nous assaillent dans une actualité toujours plus tragique, Colum McCann y a été confronté lors de sa rencontre avec Diane Foley. Jour après jour, il l’a accompagnée au procès des bourreaux de Daech et a vu cette mère au courage exceptionnel puiser dans sa foi et son humanisme la force d’affronter un de ceux qui ont torturé et décapité son fils, le journaliste américain James Foley.

De cette expérience hors normes, Colum McCann a tiré un texte puissant, vibrant d’intelligence et de compassion. Une œuvre forte pour redonner voix à tous ceux qui souffrent et luttent contre les fanatismes, quels qu’ils soient.





"Un bref instant de splendeur" d' Ocean Vuong
Edition : folio

Résumé :

Un bref instant de splendeur se présente sous la forme d’une lettre qu’un fils adresse à sa mère qui ne la lira jamais. Fille d’un soldat américain et d’une paysanne vietnamienne, elle est analphabète, parle à peine anglais et travaille dans un salon de manucure aux États-Unis. Elle est le pur produit d’une guerre oubliée. Son fils, dont la peau est trop claire pour un Vietnamien mais pas assez pour un Américain, entreprend de retracer leur histoire familiale : la schizophrénie de sa grand-mère traumatisée par les bombes ennemies au Vietnam, les poings durs de sa mère contre son corps d’enfant, son premier amour marqué d’un sceau funeste, sa découverte du désir, de son homosexualité et du pouvoir rédempteur de l’écriture.
Ce premier roman, écrit dans une langue d’une beauté grandiose, explore avec une urgence et une grâce stupéfiantes les questions de race, de classe et de masculinité. Ocean Vuong signe une plongée dans les eaux troubles de la violence, du déracinement et de l’addiction, que la tendresse et la compassion viennent toujours adroitement contrebalancer. Un livre d’une justesse bouleversante sur la capacité des mots à panser les plaies ouvertes depuis des générations.





"Viande" de Martin Harnicek

Edition : Monts-Metalliferes

Résumé :

Il n’y a plus ni animaux, ni végétaux, et la seule nourriture disponible est la viande humaine. Ce qu’il reste de vie s’organise autour des halles, une immense boucherie sur laquelle une caste de policiers exerce son autorité impitoyable, punissant le moindre faux pas d’abattage immédiat : il faut bien approvisionner la ville en viande fraiche.
Habitant de ce monde cauchemardesque, le narrateur de Viande est un monstre ordinaire. Affamé perpétuel, obsédé par la viande, il comprend que le meilleur moyen d’en obtenir est de collaborer avec la police et de devenir un délateur professionnel. Mais, lui-même victime de délation, il se voit obligé de fuir la ville…
Entre le trip horrifique des romans de Burroughs, l’exploration de la logique du mal des Bienveillantes et la parabole politique de Matin Brun, Viande est le chef d’œuvre inclassable et sauvage d’une comète de la littérature tchèque.



Spécial Herbjørg Wassmo

Edition : 10-18


Le livre de Dina, tome 1 : Les Limons vides

Résumé :

La saga en trois volets du Livre de Dina s'ouvre sur Les Limons vides – suivi de Les vivants aussi et Mon bien-aimé est à moi –, un tableau brossé au vitriol : le destin tragique de Dina. Dina, femme-enfant, enfant sauvage, mi-femme, mi-démon, créature imprévisible et insatiable qui aura fait de sa vie un conte cruel. La mort accidentelle de sa mère, en livrant l'enfant à elle-même et aux plus noirs versants de sa personnalité, va précipiter Dina et avec elle tout son entourage dans un tourbillon de désolation. Ce premier épisode qui retrace l'enfance de Dina, dépeint la lente transformation de cette Ève maudite en un être diabolique qui ne refrène aucun désir, aucune impulsion aussi violente soit-elle. Avec la force qu'ont les récits légendaires, l'auteur, sans complaisance ni compassion pour son héroïne, expose d'une écriture sûre et incisive les raisons impérieuses qui ont poussé Dina au meurtre de son mari. Les damnés de la terre ont élu domicile au-delà du cercle polaire, là où la glace et la neige ont pris possession de tout. Lenaïc Gravis & Jocelyn Blériot

Le Livre de Dina, tome 2 : Les Vivants aussi



Le Livre de Dina, tome 3 : Mon bien aimé est à moi



Côté lecteurs

"Prends ma main" de Dolen Perkins-Valdez
Edition : Points

Le résumé :

C’était en 1973, une année de droits des femmes et de bouleversements politiques, et elle venait de sortir de l’école, une nouvelle infirmière à son premier emploi dans une clinique de planification familiale à Birmingham. La clinique était financée par le gouvernement et la plupart de sa clientèle était pauvre, un fait qui était difficile : Civil avait grandi avec des privilèges dont peu d’Alabamans noirs jouissaient, et elle avait été amenée à craindre les gens qui lui ressemblaient, mais étaient pas du tout comme elle.
N’était-il pas ironique, alors, que le premier dossier qu’elle ait reçu lors de son premier jour de travail soit pour Erica et India Williams, deux filles qui vivaient dans la misère, crasseuses et analphabètes ? N’était-il pas ironique qu’on ait dit à Civil de donner à ces petites filles des injections contraceptives qui pourraient les rendre malades alors qu’elle-même portait un secret lié à la naissance?
La réticence à faire son travail a conduit à la rébellion, ce qui l’a amenée à essayer de faire une différence dans la vie des filles, de leur père et de leur grand-mère. Civil est intervenu et leur a offert de nouveaux logements, de nouveaux vêtements et de nouvelles vies. Mais elle n’a pas aidé à la fin, elle a aggravé les choses.



"J'avais une maison à Los Angeles" de Dany Jucaud
Edition : Stock

Résumé :

Elle a vécu la belle et grande époque de la presse et des stars, au sein d’un magazine au faîte de sa gloire.  Dany Jucaud fut pendant 40 ans reporter à  Match.  Installée à Los Angeles, entrée dans le métier presque par hasard à la veille des années 1980, elle fut une journaliste redoutable. Avant les réseaux, avant les portables, quand Match demeurait le meilleur moyen de s’informer sur l’état du monde et la vie secrète des vedettes, elle excellait dans l’art de poser les questions percutantes, au bon moment et aux bonnes personnes. Dans sa maison sur les hauteurs, ancienne propriété d’Alain Delon, elle a reçu les figures les plus célébrées d’Hollywood : Kirk Douglas, Sharon Stone, Sean Connery, Charles Aznavour…  Dans ce récit débordant d’anecdotes délicieuses, elle dévoile les coulisses d’un magazine mythique, à une époque où l’on prenait l’avion comme d’autres le métro, où le culot et la débrouillardise valaient tous les diplômes d’écoles de journalisme.Elle raconte comment une idée devient un sujet, une réussite, un échec parfois, mais aussi l’ambiance d’une rédaction hors norme, à la fois l’émulation intellectuelle et les coups de gueules machistes.  Pétillant et très informé, ce livre est autant le témoignage d’une reporter dans le monde des célébrités et du glamour qu’une réflexion sur le journalisme, et un retour sur l’Amérique des trente dernières années.



"Le Dernier Thé de maître Sohô" de Cyril Gély
Edition : Arléa

Résumé :

Le dernier thé de maître Sohô est un voyage poétique qui réunira deux visages du Japon du XIXème siècle.
Le sabre prend la vie alors que le thé la donne.
Juillet 1853, la flotte américaine entre dans la baie d`Edo. C`est la fin de la politique isolationniste du Japon et le début de l`ouverture sur l`extérieur.
Le Japon laisse derrière lui la tradition des samouraïs.
Pourtant, au même moment, Ibuki, fille d`un producteur de Saké, n`a qu`un rêve : devenir samouraï. Elle renoncera pour cela à sa condition féminine, en se travestissant, bandant sa poitrine et adoptant les vêtements sombres réservés aux hommes. Fuyant sa destinée d`héritière, elle entreprend une longue marche à travers le Japon pour rencontrer celui qu`elle considère comme un maître, Akira Sohô, fils de samouraï et véritable légende.
Leur rencontre sera bien plus qu`un affrontement entre maître et disciple. L`un, possédant la sagesse, s`est tourné vers la voie du thé, délaissant la violence du sabre, et l`autre, dans l`ignorance de la jeunesse, fidèle à une tradition vouée à la disparition.
Tout les oppose mais les extrêmes, dit-on, finissent toujours par se rejoindre.
Le dernier thé de maître Sohô est un voyage poétique qui réunira deux visages du Japon du XIXème siècle. La voie du sabre et la voie du thé. Mais c`est aussi et surtout, un voyage dans ce Japon poétique, où les vols d`hirondelles, les chants célestes des cueilleuses de thé, le murmure des théières, l`éclat argenté des sabres dans l`air, nous emmènent dans un monde poétique.
Cyril Gely nous donne avec Le dernier thé de Maître Sohô un récit ou plutôt un conte poétique qui nous emporte à la fois dans le Japon de la tradition mais aussi dans la magie d`une rencontre improbable où deux destins trouveront leur accomplissement.


" Le roi des cons" de Florence Montreynaud
Edition : Le Robert

Résumé : 

" Changer les mots pour changer le monde " Florence Montreynaud" Les mots que vous utilisez signifient-ils exactement ce que vous voulez dire ? Il est bien des tournures tendancieuses, "crime passionnel", "préliminaires", "nom de jeune fille" ou "instinct maternel", que j'ai utilisées avant de prendre conscience de leur contenu machiste. Depuis le masculin pluriel qui écrase le féminin jusqu'au refus d'employer la forme féminine des noms de métier, en passant par des insultes sexistes comme con et ses dérivés, le langage usuel dévalorise le féminin, minore ou justifie des violences masculines. Changer le monde prendra un certain temps. Changer les mots, c'est possible tout de suite. " Florence Montreynaud La collection Temps de parole : À côté des dictionnaires, qui sont le reflet des normes et des usages, les Éditions Le Robert souhaitent, avec cette nouvelle collection, inviter des auteurs à éclairer les controverses linguistiques et nourrir les débats qui traversent notre société. Temps de parole entend ainsi contribuer à la réflexion sur la langue française et ses évolutions. Florence Montreynaud est historienne et linguiste. Féministe engagée depuis 1971, elle a lancé plusieurs réseaux internationaux, comme les Chiennes de garde (contre les insultes sexistes publiques) ou Zéromacho (contre le système prostitueur). Parmi ses nombreux livres, Le XXe Siècle des femmes (Nathan, 2001), Appeler une chatte (Payot, 2005), Chaque matin, je me lève pour changer le monde (Eyrolles, 2014).

 "Ne jamais couler" de Marie de Brauer Lucy Macaroni
Edition : Leduc

Résumé : 

« La grossophobie définit l’ensemble des discriminations que vivent les personnes grosses dans notre société. Elle est constante dans nos vies, de l’enfance à l’âge adulte. C’est une discrimination silencieuse, ignorée, légitimée. Alors voilà, la grossophobie elle est partout, tout le temps. Et tout le monde s’en fout. »
Avec une approche ludique et un humour décapant, Marie de Brauer nous raconte son histoire et son combat contre l’injustice qu’elle vit au quotidien, portés par les illustrations pétillantes de Lucy Macaroni.

"spectorama" de François Julien

Edition : Erick Bonnier

Résumé :
Millionnaire en disque et en dollars à tout juste dix-neuf ans, Harvey Phillip Spector a prouvé au monde qu’on pouvait porter des talonnettes et chausser les perruques les plus extravagantes et être un génie. Comme quoi... Sorcier du son, magicien de la chambre d’écho, il a profondément marqué un demi-siècle de musique populaire en produisant les plus grands, d’Ike et Tina Turner aux Ramones en passant par les Ronettes, Leonard Cohen, The Righteous Brothers ou... Céline Dion ! Il parvint même à concrétiser son fantasme le plus fou : faire partie des prétendants au titre fort convoité de ‘‘Cinquième Beatles’’. Mais le génial producteur était un génie paranoïaque rongé par la mort de ses proches, un tyran domestique et égocentrique qui jamais ne parvient à s’échapper de ses années de gloire. De fait, c’est moins dans les pages ‘‘Culture’’ qu’à la rubrique ‘‘Faits divers’’ qu’on a eu de ses nouvelles ces vingt dernières années. Des nouvelles, en voici et des fraîches : la fin de Phil Spector n’est pas celle qu’on a pu lire dans les gazettes. François Julien a rêvé cette saga. Il n’a pas eu beaucoup d’efforts à fournir, le pire comme le meilleur étaient déjà écrits.



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